à mes amours

Date

dimanche 26 Jan 2025

Heure

17h00

Adèle Zouane - Collectif Bajour

1h10 • dès 13 ans
catégorie 3 → de 6 € à 14 € – tarif billet groupé → 25 € pour 2 soirées À mes amours + À l’Ouest

(Offre non valable pour A mes amours à Félines Minervois)

samedi 25 janvier • 20h30 → Félines-Minervois, Le cellier *
dimanche 26 janvier • 17h → Ouveillan, Le Royal
lundi 27 janvier • 19h → Narbonne, MJC

* dans le cadre de la saison Les rugissantes, réservations uniquement ateliersduvivant34@gmail.com, de 5 € à 12 €

de et par Adèle Zouane
aides à l’écriture Asja Nadjar et Jérôme Rouger
mise en scène Eric Didry et Marien Tillet
regard extérieur Leslie Bernard
lumières Mathieu Marquis
régie générale Jaime Chao

Du premier baiser à la première fois, un joyeux seul-en-scène sur l’amour

Ils s’appellent Rémi, Maxime, Bastien, Victor ou bien Pierre. Du CE2 à aujourd’hui, Adèle Zouane a aimé de nombreux garçons. La comédienne, membre du collectif Bajour, retraverse les différents visages de l’amour, du plus tendre aux plus inavoués, vus par les yeux d’une enfant, d’une adolescente, et enfin d’une jeune femme en devenir. Nourri d’archives personnelles, À mes amours pose un regard drôle sur nos parcours amoureux, des petits mots échangés à l’école primaire aux lettres passionnées.
Sur une scène épurée, Adèle Zouane s’adresse directement au public. Avec légèreté et espièglerie, et sans jamais tomber dans la mièvrerie, elle joue une série de variations du désir, et nous offre ainsi un spectacle décapant.

Adèle Zouane

Après avoir obtenu son baccalauréat littéraire option Théâtre à Bordeaux en 2009 elle intègre le cycle professionnel du Conservatoire à Rayonnement Régional de Lyon, elle y obtient son DET (Diplôme d’Études Théâtrales) en deux ans. Elle suit ensuite la formation en trois ans de l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique du TNB à Rennes, sous la direction d’Eric Lacascade dont elle sort diplômée en 2015.
À sa sortie elle travaille avec Maëlle Dequiedt au Théâtre National de Strasbourg, une première création du texte « Au bois » de Claudine Galea (prix collidram 2015). Elle enregistre aussi des fictions pour France Culture, sous la direction d’Alexandre Plank et Laure Egoroff.
Enfin pour sa première expérience au cinéma, elle participe à deux nuits de tournage sur le premier long métrage de Jean Christophe Meurisse (metteur en scène des Chiens de Navarre) : « Apnée » nominé au prix de la critique à Cannes en 2016.
« À mes amours » est son premier texte, il a été crée début 2016 avec une première au Festival Mythos en Avril, dans la catégorie « Du nouveau sur les planches ». Elle en est l’auteure et l’interprète assistée par Adrien Letartre. Par ailleurs, Adèle fait partie de Bajour, « Collectif de collectifs » monté avec huit camarades de la promotion VIII du TNB en sortant de l’école. Cette association a pour ambition de permettre à chacun d’intégrer ses propres projets, seul ou à plusieurs, avec des membres du collectif ou d’autres.
En 2017, elle participera à la prochaine création des Chiens de Navarre.
Elle tourne aussi, depuis 2020, avec son spectacle De la mort qui tue et sa version rue De la mort qui rue.

 

Note d’intention

C’est une idée que j’ai depuis longtemps : faire un spectacle seule en scène sur l’amour.L’amour est   sujet qui m’obsède, autant dans la vie que dans l’art et ce depuis toujours. Comme presque tout le monde peut-être… Mais faire du théâtre m’a invité à me dire qu’il fallait que je fasse quelque chose de cette obsession. Au fil des années j’ai donc affiné ce projet et j’ai fini par réussir à m’en tenir à une piste : Écrire le parcours d’une fille qui attend l’amour au fil des âges. En l’occurrence la fille c’est moi et c’est mon parcours d’amoureuse en condensé et théâtralisé qui est le sujet.

Influencée par des conteurs tels que Pepito Mateo ou Oliver Villanove, j’ai voulu inscrire « A mes amours » dans ce qu’on appelle le théâtre-récit, l’Art de la parole.

J’ai toujours beaucoup aimé cette forme de spectacle, celle d’un acteur/conteur seul en scène, en adresse souvent assez directe au public, qui porte la plupart du temps sa propre écriture, sans décor, où rien n’est à proprement parlé spectaculaire mais où les mots déplient des images, remplissent l’espace vide sous nos yeux.
Cette simplicité là.
Cependant « A mes amours » n’est pas à proprement parler une histoire, bien qu’il y ait une chronologie, du temps qui passe, un début, une fin et un personnage principal qui croise sur sa route de nombreux personnages secondaires, des hommes. C’est une invitation à retraverser les différents visages de l’amour, vus par les yeux d’une enfant puis d’une adolescente et enfin d’une jeune femme en devenir. Des petits mots échangés en classe primaire aux lettres passionnées. De l’obsession perpétuelle pour l’un, au simple regard d’un autre aperçu dans la rue. Du premier baiser à la première fois…
Le texte est à la première personne et au présent. Il s’agit de grandir sous les yeux du spectateur. J’y parle des espérances, des doutes, des frustrations, des émotions, des désirs propres à chaque âge et je tente d’y développer des considérations sur l’amour, de réfléchir à haute voix, l’occasion de faire un peu de « théorie ». Je cherche à exposer ce qui ne peut se voir, tenter de mettre des mots, de donner corps aux sensations, aux perceptions les plus intimes de l’attente amoureuse.
Adèle Zouane

(…) En équilibriste sensible, l’actrice évite ici le trou béant du mélo sucré et s’offre avec légèreté et espièglerie. De la petite fille de huit ans à celle, présente sur scène, de vingt-cinq ans, une constante se dessine : une obsession pour l’amour et la vie.(…) Ce n’est donc pas une énième fable sur les déboires sentimentaux d’une trentenaire en quête de l’homme idéal dans un monde de m… mais un condensé de vie d’une jeune fille normale, sans histoire tragique ou extraordinaire mais avec une sincérité qui déclenche souvent le rire. Un rire franc dénué de cynisme qui panse les plaies sentimentales de l’enfance en les transformant en patrimoine commun. Iogazette Marie Sorbier

 

Petit bijou d’écriture et d’interprétation autour de la naissance de l’amour.
(…) Adèle Zouane nous offre les inoubliables fragments drolatiques du début de sa vie amoureuse, sur les ailes de son désir et de ses obsessions, et partage, en ravivant nos souvenirs, ses envies de « respirer le bonheur ». C’est délicieusement tendre, drôle, émouvant : tout simplement magnifique ! journakzibeline.fr

 

Production : Adèle Zouane – Collectif Bajour.
Production déléguée : CPPC, Centre de Production des Paroles Contemporaines.
Soutiens : Théâtre des Sources – Fontenay-aux-Roses ; l’Aire Libre – Saint-Jacques-de-la-Lande ; Festival Mythos, Rennes Métropole.

Photos © Nico M