céleste, ma planète
Didier Ruiz - La compagnie des Hommes
1h05 • dès 10 ans
catégorie 3 → de 6 € à 14 €
représentations scolaires du 13 au 21 mai
spectacle présenté avec le Salon du Livre du Grand Narbonne et dans le cadre de Collèges au Théâtre avec le Département de l’Aude
d’après Céleste, ma planète de Timothée de Fombelle, Gallimard jeunesse
adaptation et mise en scène Didier Ruiz
dramaturgie Olivia Burton
avec Delphine Lacheteau, Hugues
de la Salle et Mathieu Dion
scénographie
Emmanuelle Debeusscher
vidéo Zita Cochet
lumières Maurice Fouilhé
création sonore Adrien Cordier
images animées Lucien Aschehoug et Aurore Fénié
costumes Marjolaine Mansot
Quand une histoire d’amour se fait combat écologique
Dans un avenir pas si lointain, dans une mégapole de tours de verre, l’atmosphère est tellement polluée que plus personne ne sort. Un jour, en se rendant à l’école, notre héros, un adolescent solitaire, y croise Céleste. Lui est subjugué. Elle ne dit pas un mot. À l’heure du déjeuner, il pense la revoir, mais elle a disparu. Le jeune garçon se met en tête de la retrouver.
S’engage alors une course-poursuite pour la sauver, autant elle que le monde.
Pour son second spectacle familial, Didier Ruiz adapte un de ces coups de coeur littéraires, le roman éponyme de Timothée
de Fombelle. Primé au Festival du livre Jeunesse d’Annemasse, ce livre nous plonge dans une dystopie. Là où la société est menacée par la surconsommation, et où les individus, isolés, sont reliés par des écrans.
Pour être au plus près de ce récit, Didier Ruiz a travaillé autant le jeu d’acteurs que l’esthétique. Au plateau, trois comédiens nous racontent cette aventure. Derrière eux, en musique, sont projetées des images dessinées, parfois animées, donnant à voir cette cité déshumanisée. Allégorie
de l’urgence climatique, Céleste, ma planète est un spectacle haletant et plein de suspense.
Didier Ruiz commence la mise en scène en 1998, avec L’Amour en toutes lettres, questions sur la sexualité à l’Abbé Viollet 1924-1943, spectacle pour trente comédiens, toujours au répertoire de la compagnie. La même année, Dale Recuerdos voit le jour. Collection de spectacles constitués de souvenirs racontés par des personnes âgées de plus de soixantequinze ans, créés partout en France et à travers le monde, la 40ème édition aura lieu en 2024.
Depuis, Didier Ruiz travaille sur deux axes très différents : l’un avec des acteurs et des textes, l’autre avec des non-acteurs porteurs de leur histoire et d’histoires collectives. C’est ainsi qu’il crée la trilogie des invisibles : en 2016, Une longue peine donne la parole à des hommes qui ont connu de longues années d’incarcérations et la compagne de l’un d’eux ; TRANS (mésenllà), en 2018, transmet la parole de celles et ceux enfermés dans une identité et un corps étranger ; en 2020, Que faut-il dire aux Hommes ? réunit des personnes de foi.
En parallèle, il développe aussi un travail de territoire avec des projets sur mesure en direction de publics particuliers, c’est le cas de …comme possible ou du Grand Bazar des Savoirs. Récemment, Didier Ruiz s’est dirigé vers le théâtre jeune public avec Polar Grenadine en 2019, puis Celeste, ma planète, d’après Timothée de Fombelle en 2022. Mon Amour, créé en mai 23, allie pour la première fois, la fiction d’après un texte de Nathalie Bitan, joué par des comédiens professionnels, le réel par l’intervention de non-acteurs, spécialistes de la question de la mort, et enfin, un choeur d’amateurs venant clore le spectacle.
Dans cette adaptation du roman jeunesse de Timothée de Fombelle (une dystopie écologique savoureuse, sans désespoir), le metteur en scène Didier Ruiz joue la carte d’une esthétique forte pour une aventure haletante et pleine de suspense, au milieu d’une ville futuriste et déshumanisée. Du vrai théâtre où s’équilibrent création d’images (parfois animées) et belle interprétation des trois comédiens. Télérama – Françoise Sabatier-Morel
Une fois de plus, Didier Ruiz témoigne de l’infinie délicatesse de son geste de mise en scène et d’une humanité communicative. Son spectacle s’adresse aux jeunes générations et s’il ne nie pas le risque en cours et à venir, il choisit l’espoir et la vie plutôt que la désolation et l’extinction. On en sort ragaillardi bien que la gorge serrée de ce dont il témoigne. SceneWeb – Marie Plantin
Fable écologique très habilement construite autour de cette fertile formule : « si la planète était une personne, on ferait tout pour la sauver », Céleste, ma planète combine puissance métaphorique, univers original, références filmiques et courses poursuites, construisant ainsi un spectacle tout à la fois touchant, amusant et haletant. Une incontestable réussite. La Terrasse – Eric Demey
Céleste ma planète sensibilise à la défense de l’environnement grâce à des personnages attachants, un récit entraînant et une mise en scène très visuelle. Pleine de rebondissements et d’émotion, la pièce, également musicale, crée un véritable univers sur scène, original et graphique qui ne nous lâche pas. Une belle histoire, bien jouée, qui commence mal mais finit bien. France Info Culture
Production : La compagnie des Hommes.
Coproductions : Les Bords de Scènes- Grand-Orly Seine-Bièvre ; le Théâtre de Chevilly-Larue ; Maif Social Club à Paris ; Le Channel, Scène nationale de Calais.
Soutiens : Département du Val-de- Marne ; Département de l’Essonne ; SPEDIDAM.
Un projet mené en partenariat avec l’Amin Théâtre ; Le TAG, le Théâtre Traversière à Paris ; La Faïencerie, Théâtre-Creil et l’Azimut à Antony Châtenay- Malabry.
Avec la participation artistique du Studio-Esca et du Jeune Théâtre National.
La compagnie des Hommes est conventionnée par la Direction régionale des affaires culturelles d’Ile-de-France et par la Région Ilede- France au titre de la permanence artistique et culturelle.
Photos © Emilia Stéfani