La serpillère de Monsieur Mutt -Mirepeisset
Ma Compagnie
35 min • à partir de 4 ans
tarif unique Scènes d’enfance → 5 €
représentations scolaires du lun. 18 mars au lun. 25 mars
spectacle présenté dans le cadre de Scènes d’enfance, avec le soutien du Département de l’Aude
dimanche 17 mars • 16h30 → La Palme, salle Jean Moulin
mercredi 20 mars • 15h30 → Moussan, salle Jean-Pierre Pepy
samedi 23 mars • 16h30 → Mirepeisset, salle des fêtes
dimanche 24 mars • 16h30 → Montredon-des-Corbières, pôle culturel
mise en scène et chorégraphie Marc Lacourt
avec Marguerite Chaigne
régie plateau et son Abigaïl Dutertre
Un spectacle facétieux et inventif pour regarder avec poésie notre quotidien
Frotter, polir, nettoyer, attendre dans un coin, souvent seule ou à côté du balai… C’est la vie de la serpillère. Et après tout, chacun à sa place et les moutons seront bien gardés…
Pourtant, il suffirait d’un petit pas de côté, d’une danse avec elle et la voilà l’égale de la Joconde, ou du grand Nijinski. Elle glisse, saute, joue avec nous, tournoie dans les airs toute seule comme par magie, s’arrête, attend, dans l’espoir d’inventer encore d’autres danses.
Marc Lacourt bricole des histoires à vue et transforme le plus trivial des objets en oeuvre d’art. Entre danse et théâtre d’objet, ce spectacle, aussi burlesque que du Keaton, aussi poétique que du Tati, invite à regarder le quotidien autrement.
Les hommes des temps glaciaires ont pénétré dans les grottes pour y dessiner et s’y livrer à de mystérieuses cérémonies dont les parois et les sols portent encore parfois les traces.
Ils ont aussi orné les murs de peintures et de sculptures. Bien sûr, le pourquoi reste encore une énigme. Mais ce premier geste qui a pu être une griffure sur la terre, un polissage d’une pierre ou une disposition d’objets a continué de bouleverser les hommes qui durant des siècles ont amélioré, détourné, réinventé ce geste artistique et continué de se questionner : pourquoi a-t-on besoin et ont-ils eu besoin de dessiner, sculpter ou danser ?
Et puis un jour Marcel Duchamp expose un urinoir, une césure dans l’art. L’artiste n’a plus besoin de fabriquer des oeuvres. Elles sont là autour de nous, il suffit juste de tourner la tête, de regarder à l’envers et de les nommer. Il réinvente une autre idée de l’art. L’idée devient art. Mais il reste le geste de tourner, de mettre à l’envers, de frotter, de mettre en équilibre. Ces réflexions ont été présentes tout au long de la création de La Serpillère de Monsieur Mutt.
L’association MA compagnie a été créée en juin 2018 à Bordeaux afin de soutenir la conception de projets chorégraphiques, notamment destinés aux enfants et familles, ainsi que le développement de la pratique de la danse. MA compagnie soutien la démarche artistique du chorégraphe Marc Lacourt.
Marc Lacourt se prépare à une carrière professionnelle dans la pédagogie du sport (Licence STAPS –Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives). Son parcours chorégraphique se fortifie auprès des chorégraphes Toméo Vergès, Pierre-Johan Suc et Magali Pobel (Cie Androphyne) et Laurent Falgueiras.
Depuis 2012, il a dansé pour Ambra Senatore pour la création de John et de Un terzo notamment. Parallèlement à son expérience de danseur, il aime intervenir dans de nombreux ateliers auprès des enfants et adolescents, en écoles primaires ou secondaires ainsi que dans des écoles d’art.
Coproductions : L’éCHANGEUR CDCN Hauts de France ; La Manufacture CDCN Bordeaux Nouvelle Aquitaine ; Très Tôt Théâtre, Scène conventionnée d’intérêt national Art, Enfance, Jeunesse, Quimper.
Subventionné par : Ministère de la Culture et communication ; DRAC Nouvelle Aquitaine.
Soutiens : Container, espace de création partagée.
Résidences : Théâtre et conservatoire de Vanves ; L’échangeur CDCN Hauts de
France ; La Manufacture CDCN Bordeaux Nouvelle Aquitaine ; Théâtre Jean Gagnant, CCM limoges ; Très Tôt Théâtre Quimper ; THV Saint Barthelemy
d’Anjou.
MA compagnie bénéficie du soutien du Ministère de la Culture – DRAC Nouvelle-Aquitaine (aide à la création), de la Région Nouvelle-Aquitaine et de la Ville de
Bordeaux.
Photos © Stéphane Bellocq